Faire du paddle pendant ton road trip en campervan
Récit de voyage en van aménagé
L’eau fait partie des éléments naturels les plus appréciés lors d’un road trip. Qu’il s’agisse d’un lac, de la mer ou d’une rivière : il y a de nombreux endroits magnifiques où garer son van aménagé pour se détendre. Et si l’envie te prend, tu peux même te dépenser un peu et faire du paddle, aussi connu sous le nom stand-up paddle ou SUP. Lors de son voyage à travers la France et la Suisse, le sportif Thomas Pfannkuch s’est laissé aller sur sa planche SUP le long de rivières et de lacs, ainsi que sur la mer Méditerranée dans la région Côte d’Azur. Récit d’aventure d’un roadsurfer passionné de stand-up paddle !
Photo : ©roadsurfer GmbH / Sylvie Thierbach
Loue un van aménagé dès maintenant Trouve un spot de camping
Lucerne : première étape de mon road trip en van aménagé
Ça y est ! J’entame enfin mon road trip en van aménagé roadsurfer (un VW California Ocean flambant neuf), sans oublier mon stand-up-paddle. Je débute mon voyage depuis Munich, direction la Suisse ! Après avoir longé le lac de Constance et Zurich, je m’arrête pour une première étape à Lucerne. Près du centre-ville, je trouve un parking sous-terrain avec une hauteur maximale confortable pour y garer le campervan – le « Bahnhofparking 1+2 », juste à côté de la gare.
Près de la gare se trouvent deux des emblèmes de Lucerne – voire de la Suisse – et connus dans le monde entier : le pont de Lucerne (ou Kapellbrücke en allemand) et son château d’eau. Le pont de la chapelle, dit Kapellbrücke, est le plus ancien pont en bois d’Europe, érigé au 14ème siècle. Il surplombe la rivière Reuss à côté d’un château d’eau haut de 35 mètres. Lorsqu’on se promène sur le pont, on remarque immédiatement les fresques gravées dans son toit, qui représentent des scènes de l’histoire de Lucerne et de la Suisse.
A découvrir : la sculpture du “Lion de Lucerne”
Tout en haut, en-dehors de la vieille ville de Lucerne, je découvre un autre symbole de la ville de Lucerne : le Museggmauer, un mur de fortification où il est possible de se balader. Dans le Zytturm, une des neuf tours du mur en question, je profite d’une exposition gratuite d’horloges historiques. Après une rapide promenade sur le mur, je continue mon chemin vers le « Lion mourant de Lucerne », une sculpture surdimensionnée. Celui-ci a été érigé en mémoire des morts suisses dans la prise des Tuileries, en 1792. L’écrivain Mark Twain était lui aussi impressionné par ce lion, qu’il décrit comme « le morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant au monde ».
Je continue ma visite direction le Lac des Quatre Cantons avec son complexe balnéaire, des quais, ses bars et cafés charmants. Tout en haut du magasin Manor, je profite d’une vue imprenable sur les toits de Lucerne. J’y fais une petite pause et commande une salade César et une Rivella fraîche pour me rassasier – c’est tout simplement parfait au vu de la température extérieure (30°C).
Road trip en Suisse : une multitude de lacs magnifiques où faire du paddle
Après ma courte visite de Lucerne, je continue mon road trip en van aménagé direction Genève – mais je choisis de faire quelques détours pour explorer les lacs et de la nature dans la région. Je longe tout d’abord le lac des Quatre Cantons avant de prendre l’autoroute 8. Je rejoins ensuite le lac de Sarnen, puis le lac de Lungern. Sur le chemin de Brünig à Lungern, j’en profite pour m’arrêter au niveau de la plateforme panoramique de Chälrütirank : la vue sur la vallée est vraiment sublime. Le lac de Lungern est d’un bleu turquoise, c’est juste incroyable !
De l’autre côté du col du Brünig se trouvent le lac de Brienz, puis le fameux lac de Thoune, près des communes de Thun, Interlaken et Spiez. Le lac de Thoune est surtout connu par les footballeurs : en 1954, l’équipe nationale allemande y séjourna avant la coupe du monde et y développa l’« esprit de Spiez », devenu légendaire. Pour ma part, je continue le long de l’autoroute 6. Je passe par Berne puis je rejoins le lac de Neuchâtel le long de l’autoroute 1. J’arrive enfin à la deuxième étape de mon road trip, à savoir le Léman, ou lac de Genève. Situé à la frontière de la France et de la Suisse, le Léman est le deuxième plus grand lac d’Europe centrale avec ses 580 kilomètres carrés.
Le Léman : un spot idéal pour faire du paddle
J’ai trouvé mon repère pour les prochains jours : le camping « TCS Camping Genève – Vésenaz », sur la rive sud du Léman et à seulement quelques kilomètres du centre de Genève. J’ai réservé un emplacement standard à l’avance et j’ai énormément de chance : on me place juste au bord du lac – un vrai rêve pour le surfeur que je suis ! Après avoir branché mon van aménagé VW California sur la prise 220V du camping, je gonfle ma planche Starboard Allround SUP et pars faire du paddle sur le Léman dans la foulée !
Visite de Genève et de son emblématique "Jet d’eau"
Malheureusement, le temps se rafraîchit rapidement sur le lac et je dois interrompre mon tour en SUP. J’avais pour objectif d’atteindre le célèbre “Jet d’eau” de Genève, c’est donc loupé. Le lendemain, je prends le bus direction la ville. Le ticket est gratuit pour la durée de mon séjour dans le camping : je laisse donc mon VW California au camping et privilégie les transports en commun pour me déplacer.
La première étape de ma visite est le « Jet d’eau » – l’emblème de Genève. Le “Jet d’eau” était à l’origine une vanne de sécurité qui permettait de contrôler la pression de l’eau utilisée par les artisans Genevois. Aujourd’hui, il n’est « plus » qu’une attraction touristique. La pompe envoie en l’air plus de 500 litres d’eau par seconde, avec une vitesse de 200 km/h ! Avec autant de pression, la fontaine du “Jet d’eau” atteint 140 mètres de haut.
Une ville agréable proche de la France
Le “Jet d’eau” n’est bien sûr pas la seule attraction de Genève. La « plus petite des grandes métropoles » d’Europe m’a particulièrement charmé en raison de ses ruelles étroites et sinueuses, parsemées de boutiques élégantes et – comment pourrait-ce être autrement – de nombreux joailliers chez qui il est possible d’acheter les montres les plus belles et les plus chères au monde. La cathédrale Saint-Pierre de Genève surplombe également le centre-ville et vaut le détour. A proximité, c’est un jeu d’enfants de trouver un café ou un restaurant sympathique. Genève n’est qu’à quelques kilomètres de la France : sa cuisine est ainsi marquée par les influences culinaires du pays avoisinant. Raffinée et délicieuse.
A découvrir à Genève : le siège de l’Organisation des Nations Unies
Genève est sans hésitation la capitale et maison de l’art de l’horlogerie ! Mais elle abrite également une organisation politique importante, à savoir l’Organisation des Nations Unies (ONU). Les Nations Unies ont leur deuxième siège à Genève, en complément du siège principal à New-York. L’enceinte accueille aujourd’hui plus de 2.800 bureaux et 30 salles de conférence. Le bâtiment central est le majestueux Palais des Nations. Bâtit dans les années 30, il était jusqu’en 1946 le siège de la Ligue des Nations. On y retrouve encore le symbole de la Ligue des Nations sur les poignées de portes. La Ligue des Nations n’avait pu atteindre son objectif de pacification du monde suite à la Seconde Guerre Mondiale.
Une visite du siège de l’Organisation des Nations Unies à Genève vaut le détour. Les visites guidées traitent de l’histoire de la Ligue des Nations, des Nations Unies et des bâtiments de l’ONU. Il est possible d’explorer les salles de conférence historiques ainsi que de découvrir de nombreux (et curieux) cadeaux faits aux Nations Unies par les dirigeants mondiaux. Les visites guidées ont lieu du lundi au samedi à 10h00, 12h00, 14h00 et 16h00. Il n’y a pas besoin de s’inscrire à l’avance !
Prochaines étapes : la France, Chamonix et le Mont Blanc !
Je continue mon road trip direction Chamonix. Mon objectif est de partir en micro-aventure depuis Chamonix pour découvrir Le Mont Blanc, la plus haute montagne des Alpes (4.180 mètres de haut). Situé à environ une heure de trajet de Genève, au niveau de la frontière entre la France et l’Italie, le Mont Blanc est à coup sûr un des lieux les plus fabuleux à explorer pendant un road trip dans les Alpes.
Chamonix est un village très prisé des français pour pratiquer les sports d’hiver ou partir en vacances à la montagne. C’est donc mon point de départ pour mon ascension du Mont Blanc – en mode cool bien entendu et sans équipement d’escalade ! Pour commencer, je me délecte de l’aspect pittoresque du village, qui est marqué par les boutiques de mode et de sports de montagne. Ici, les touristes viennent aussi bien l’été que l’hiver.
Où se rendre pour profiter d’une vue imprenable sur le Mont Blanc ?
Pour se rapprocher au plus près du Mont Blanc – sans sortir son équipement d’escalade – il suffit de se rendre à l’Aiguille du Midi, une pointe rocailleuse à 3.840 mètres d’altitude. Depuis Chamonix, on l’atteint en 20 minutes en prenant le téléphérique. Pour le trajet vers l’Aiguille du Midi, mieux vaut réserver son ticket en ligne à l’avance. Cela permet de choisir l’heure de départ et de ne pas attendre bêtement sur place. Lors de l’achat d’un ticket à la station, il n’est pas rare d’avoir à attendre pendant plusieurs heures avant de pouvoir grimper à bord du téléphérique. Tôt le matin et en fin d’après-midi, il y a moins de monde à la caisse.
L'émotion dans une cabine en verre
Visite de l’Aiguille du Midi
L’air se raréfie. Il devient difficile de monter les escaliers. Mais ça y est, je suis arrivé en haut ! C’est un endroit extraordinaire au panorama fascinant – si les nuages ne cachent pas les flancs massifs du Mont Blanc. Je prends donc le téléphérique pour accéder au sommet de l’Aiguille du Midi et profiter de la vue panoramique. Les amateurs de sensations fortes peuvent se rendre dans le Le Pas dans le Vide, une pièce entièrement vitrée, du sol au plafond – et permettant de se tenir debout avec plus de 1.000 mètres de vide sous les pieds.
Prochaines étapes : Gap et le lac de Serre-Ponçon
Je quitte Chamonix et continue mon road trip en van aménagé vers le sud, sur la Route Napoléon le long du lac d’Annecy. Ma prochaine destination est la ville de Gap. N’y ayant pas trouvé de (joli) camping, je choisis de dormir à l’hôtel pour deux nuits. Un peu de luxe dans son road trip ne fait pas de mal de temps en temps ! Surtout qu’il pleut des trombes à mon arrivée à Gap. Heureusement, le ciel bleu est de retour dès le lendemain. A une bonne demi-heure de Gap, je rejoins le lac de Serre-Ponçon pour une séance de stand-up paddle. Le barrage côté sud-ouest du lac est le plus grand barrage d’Europe, avec 123 mètres de hauteur et 650 mètres de largeur. Il engorge la rivière de la Durance. Avec une surface de 30 kilomètres carrés, c’est le deuxième plus grand réservoir d’eau d’Europe. Le lac de Serre-Ponçon est magnifique : d’un bleu turquoise, il est parfaitement intégré dans la nature environnante. C’est un lieu magique où pratiquer zone le sport nautique.
Peu après avoir passé le muséoscope du Lac de Serre-Ponçon, je prends à droite pour garer mon van aménagé à seulement une centaine de mètres du lac. En bord de lac, sous l’ombre des arbres, je déguste mon petit-déjeuner sur un banc, tout en profitant d’une vue incroyable. Difficile de faire mieux !
Un tour sur la planche
La zone de loisirs au bord du lac est très prisée par les habitants. Avec leur panier de pique-nique sous le bras, ils viennent profiter des eaux froides en faisant du wakeboard, du ski nautique ou en louant une planche de paddle à la boutique de Jérôme. Depuis quelques années, Jérôme tient une station de paddle surf avec “Serre-Ponçon Aloha”, qui propose la location de matériel, ainsi que des cours et des parcours tant sur le réservoir qu’en eau vive.
Je sors ma planche de paddle surf du coffre, la gonfle et commence une longue balade sur le lac. Faire du paddle surf et profiter de la nature sous les sommets escarpés qui se reflètent dans l’eau bleue azur est un rêve devenu réalité. Cependant, il faut toujours tenir compte du vent et de la météo. Les vents sont souvent forts, surtout dans le nord, ce qui en fait un endroit idéal pour les kitesurfers et les windsurfers.
Nouvelle étape : les Gorges du Verdon
Toutes les bonnes choses ont une fin. J’ai passé un moment fantastique à Gap et au lac Serre-Ponçon, mais je dois continuer mon road trip direction le sud de la France et la Côte d’Azur ! En chemin, je choisis de faire une étape dans les Gorges du Verdon. Il s’agit d’un canyon de près de 21 kilomètres de long et jusqu’à 700 mètres de profondeur où coule la rivière du Verdon, qui débouche dans le lac de Sainte-Croix. Le lac est le point de départ idéal pour explorer les gorges en stand-up-paddle. Par contre, je ne suis pas seul dans le canyon ! C’est très touristique : j’ai l’impression d’être entouré de centaines de bateaux gonflables et de canoës, tout au moins au niveau du point de départ. Mon conseil : pendant les grandes vacances, il vaut mieux venir tôt le matin ou tard le soir pour profiter du spot en petit comité.
J’avance en paddle vers l’intérieur du canyon. Tout devient plus calme. Je profite de nombreuses vues à en couper le souffle le long des falaises. Le paysage me fascine. C’est vraiment impressionnant. Ce lieu est une étape obligatoire si tu fais un road trip dans la région ! Pour ceux qui ne veulent pas aller dans l’eau, le pont de la route départementale 957 offre une vue sublime sur les gorges – et sur le lac. Je range à nouveau ma planche de SUP dans le coffre spacieux de mon van aménagé VW California Ocean. Je reprends la route, je suis à une heure de ma prochaine destination de road trip : la Côte d’Azur.
Road trip sur la Côte d’Azur : bonjour Fréjus !
Eté. Soleil. Bars en bordure de plage. Yachts. Voitures de luxe. Lunettes et vêtements de marque. C’est ainsi qu’on pourrait décrire la région côtière la plus « mondaine » d’Europe. Mais la richesse de la Côte d’Azur, c’est avant tout sa nature. Les plages sont magnifiques et il y a moult endroits fascinants à découvrir.
Ma planque pour les prochains jours : le camping Leï Suves, à peu près 10 kilomètres au nord-ouest de Fréjus. Le camping 4 étoiles a des emplacements généreux et ombragés, une grande piscine, un petit supermarché et un restaurant avec terrasse.
Visiter la Côte d’Azur en van aménagé : Saint-Tropez et Sainte-Maxime
Même si le camping offre de nombreux possibilités pour se détendre sur place, je préfère ne pas y passer trop de temps ! Je veux explorer la Côte d’Azur ! Mon premier objectif : aller sur le terrain de golf de Saint-Tropez près du port. Depuis ce spot, je profite de la baie de Saint-Tropez qui regorge de yachts et de voiliers de luxe. Les uns plus grands que les autres. Ensuite, je me rends dans le centre de Saint-Tropez : je gare mon van aménagé directement sur un parking dans le centre-ville (facile au vu de la taille compacte du campevan). Je flâne dans les ruelles étroites de Saint-Tropez : j’en profite pour contempler les vieilles maisons et les boutiques. Je me rends ensuite sur le cimetière marin de Saint-Tropez, où sont enterrées des personnes célèbres comme Pierre Bachelet ou Eddie Barclay. Pour finir mon escapade, je quitte Saint-Tropez pour me rendre dans la ville de Sainte-Maxime. Après une courte visite de la ville et du port, j’en profite pour dîner dans un des nombreux restaurants.
Prochaines étapes : Monte-Carlo et le circuit de Monaco
J’ai toujours rêvé de me rendre sur le circuit de F1 de Monaco… Alors, en route vers Monte-Carlo ! La principauté de Monaco est connue pour ses nombreux tunnels, ses routes étroites, ses ronds-points et ses carrefours parfois déroutants. Je choisis de garer mon campervan VW dans le parking souterrain « La Digue » (hauteur maximale de 2,5 mètres), juste à côté du célèbre port de Monaco. C’est parfait. Avec cette limitation d’hauteur, aucun problème logistique : le van aménagé VW California Ocean ne fait en effet que 2 mètres de haut.
Avant de me rendre (à pieds) sur le circuit de Formule 1, je grimpe d’abord la colline princière jusqu’au palais, puis je me dirige vers la cathédrale Notre-Dame-Immaculée et le musée océanographique. Même si aujourd’hui c’est dimanche, la place du palais n’est pas envahie de monde. Depuis le haut de la colline, je profite d’un panorama fascinant sur le port et les terrasses des toits de Monte-Carlo.
Une vue grandiose sur la mer bleu azur
Après cette petite ballade en haut de la colline, il est temps de redescendre vers le circuit de Formule 1 de Monaco de près de 3,4 kilomètres de long. En me promenant sur le circuit, je découvre d’autres attractions comme l’hôtel de Paris et le casino de Monte-Carlo. Plus loin, j’arrive sur l’épingle du Loews, le virage le plus étroit du calendrier de Formule 1. Juste à côté, il y a une des plus belles filiales Starbucks d’Europe ! Au niveau du toit, on trouve une terrasse où peuvent être dégustées diverses sortes de café tout en profitant d’une vue grandiose sur la mer Méditerranée. Une pause de rêve.
Je continue ma balade sous le tunnel jusqu’à la Chicane près du port. Je marche le long des yachts jusqu’à la piscine. Dernière étape sur le circuit de F1 : le célèbre bar « La Rascasse ». Avant de remonter à bord de mon campervan, je ne perds pas l’occasion de me baigner dans la mer – et ce directement à côté du port ! Comment est-ce possible, tu me demanderas ? Au niveau de la jetée, sous laquelle mon van aménagé m’attend, il y a une petite piscine en terrasse. Avec douches gratuites. Il y a des échelles pour entrer dans l‘eau. Pour ma part, je préfère sauter directement dans l‘eau fraiche. Par 32°C à l’ombre, ça fait du bien !
Respirer la Côte d’Azur à pleins poumons
Je finis par remonter à bord de mon campervan et reprends la route pour retourner à Fréjus. La route côtière est sinueuse. Sur le trajet, j’en profite pour faire une halte à Nice et à Cannes. Si tu cherches un bon plan pour te garer à Cannes, je te recommande le grand parking à l’ouest du port. Depuis ce parking, tu peux accéder facilement et rapidement au palais des festivals et des congrès et à la fameuse promenade de la Croisette avec ses hôtels prestigieux et ses boutiques de luxe. Il y a beaucoup de bars sur la plage le long de la Croisette – les tarifs sont assez élevés. Je décide d’aller dîner dans un restaurant au port, le Pizza Cresci. Depuis 1960, il sert des pizzas et des pâtes délicieuses, ainsi que du poisson fraichement pêché. La vue y est aussi incroyable. Je choisis une pizza reine avec jambon et champignons. Les pizzas traditionnelles sont d’une taille énorme. Du coup, les clients ne commandent souvent qu’une moitié. Je fais de même – et ça me suffit amplement, je suis bien rassasié.
Une dernière sortie en SUP pendant mon road trip
Mon dernier jour sur la Côte d’Azur est dédié à la détente. Je me rends dans le centre de Fréjus pour y visiter la partie historique. J’en profite aussi pour visiter la cathédrale Saint-Léonce, l’emblème de la ville. Ensuite, je me rends directement sur la plage entre le port de Fréjus et Saint Raphael. Je profite du soleil. De l’eau. Du son des vagues qui se brisent sur la rive. Mon road trip en van aménagé touche à sa fin – pour la dernière fois, je gonfle ma planche SUP et fais un tour rapide sur la mer Méditerranée.
Milan – un arrêt pour faire des emplettes et du lèche-vitrine
Je remballe tout mon matériel. En route vers Munich, mon lieu de résidence ! Je n’ai pas envie de faire les 900 kilomètres du retour jusqu’à Munich en un seul trajet. Du coup, je choisis de passer par l’Italie pour y faire une étape. En roulant le long de la côte sur l’autoroute, mon compagnon de route et moi-même rencontrons de nombreux ponts et des tunnels interminables. Avant d’arriver à Gênes, je prends à gauche pour me rendre à Milan – la « capitale de la mode » ! Je gare mon VW California dans un des parkings P+R près de la station de métro de Lampugnano au nord-ouest de Milan. En 20 minutes avec les transports en commun, je suis au Dôme de Milan et en plein milieu d’un paradis pour faire des emplettes et du shopping.
Lugano – dégustation de nourriture et de vin
Après avoir fais l’acquisition de quelques accessoires, je quitte Milan pour rouler de plus en plus vers le Nord. J’atteins le lac de Lugano. Je me rends sur le camping « TCS Camping Lugano » au bord du lac – avec vue directe sur l’eau. J’ai de la chance : je reçois une parcelle bien que je n’ai pas réservé à l’avance. Comme à Genève, le ticket pour les transports en commun est compris dans le prix du camping. Du coup, je ne me prive pas d’une petite balade jusqu’à la station de train pour me rendre au centre-ville de Lugano. Le trajet de train est original car il s’agit d’un train historique. Il bouge. Il fait du bruit. Et les sièges en bois ne sont pas très confortables. Je prends ensuite le téléphérique pour descendre de la gare au centre-ville de Lugano. Les ruelles de Lugano sont charmantes, la carte des restaurants sympathique. Je mange dans un restaurant sur la place de la mairie. La nourriture et le vin sont délicieux. Une fin de road trip parfaite ! Le lendemain matin, je quitte le camping et reprends la route. Je passe le col du San Bernardino, Coire et Bregenz avant de finalement continuer ma route jusqu’à Munich. Mon road trip est fini. Et j’en garde un nombre infini de souvenirs plus mémorables les uns que les autres ! Mon van aménagé roadsurfer était le compagnon de route idéal pour réaliser ce type de voyage nomade, où j’ai pu faire aussi souvent que possible du paddle.